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2021 sound meditation 10'00, fabric cut like a drawing,(2x) 280x280cm

00:00 / 10:22

[FR]  Deux tissus noirs carré sont disposé au sol. Le publique est invité à s'y assoir ou s'y allonger. Un dessin y est découpé. Ce sont deux versions dessiner du plan du jardin du Pavillon Vendômes.

Grâce à des enceintes disposé le long de cette espace, une voix est diffusé en continu. Elle invite et guide à une méditation visant à se métamorphoser en cube.

[EN] Two square black fabrics are laid out on the floor. The public is invited to sit or lie on them. A drawing is cut out of them. These are two drawn versions of the garden plan of the Pavillon Vendômes.

 

Thanks to speakers placed along this space, a voice is diffused continuously. It invites and guides to a meditation aiming to metamorphose into a cube.

Extrait:

[FR] "Bienvenue dans cette espace tissulaire Vendômois,

Projection virtuelle noircit par le polyestère filé, pétrolier. Géométrie filaire, systématiquement mathématique, divergente de l'anarchisme de l'herbe verte.

Acceptons cet espace comme un espace du possible. Un espace eidétique, c'est à dire essentiel dans sa condition.

Cet espace qui existe sans pour autant se manifester clairement, c'est à nous de le faire exister. Donnons lui une netteté hallucinatoire.

Fermons les yeux.

Fermons les yeux et devenons un receptacle.

Fermons nos yeux et créons une sorte de nuit. Nous sommes une cavité creuse au beau milieu de notre espace virtuo-jardiné.

Il se peut que vous sentiez la crainte de ce que vous ne voyez pas car n'étant nulle part, ce qui n'apparait plus semble être partout.

Les êtres tactiles que nous sommes on tendance à penser que le visible existe grace au tangible.

Mais ici, faisons l'expérience de la nuit en plein jour. Laissons les objets autour de nous s'enfuirent, se perde, s'oublier, se vaporiser car nous ne les voyons plus désormais

Révélons la fragilité de leur existence et par conséquent, la notre.

Bienvenu dans notre nouvelle spacialité- imaginé.

Dans le noir de nos yeux clos, sentons la diastole du coeur quand il se relache. Passivement, il se remplit de sang, il s'imbibe car il se relache avant de laisser couler la vie partout dans nos organes cablé ensemble, en 0,46 secondes.

Comme notre coeur qui accepte passivement ce liquide,

Relachons notre tension, notre attente de perception dans la nuit des yeux fermés que nous avons créé,

Ce qui était contracté, s'assouplit pour accueillir, se remplir. Notre attente perseptive relachée, laisse la place à l'espace de nous donner une nouvelle façon de s'incarner, une nouvelle façon d'éxister.

Nous sommes enveloppé comme nous habille la peau, enrobé par le silence des yeux qui ne voient plus. Cette nuit provoqué nous efface presque, sans nous suffoquer, elle s'unifie à nous comme une matière sans profil, elle touche sans distance, s'unie à nous sans nous brusquer, mais non sans nous troubler.

Ce qu'on ne voit pas nous semble partout et nul part à la fois.

La lumière devient chaleur, les odeurs texturé s'insèrent doucement, les sons deviennent vibrations pénétrante essentiel, rythme ou suprise.

L'extérieur à notre peau devient matière englobante dans ce jardin virtuel "

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